Le choix entre l’EURL et la SARL représente une décision stratégique pour tout entrepreneur. Chez 100 Jours pour Entreprendre, nous constatons que de nombreux porteurs de projet s’interrogent sur la forme juridique la plus adaptée à leur situation.
Ces deux structures offrent la protection du patrimoine personnel, mais présentent des différences significatives en termes de gestion, de fiscalité et de fonctionnement quotidien.
| Points clés | Détails pratiques |
|---|---|
| Principales différences entre EURL et SARL | Distinguer le nombre d'associés comme critère fondamental : un seul pour l'EURL, de deux à cent pour la SARL |
| Protection juridique identique | Bénéficier d'une responsabilité limitée aux apports avec un capital minimum de 1€ dans les deux structures |
| Avantages de l'EURL pour l'entrepreneur solo | Profiter d'une prise de décision simplifiée et de procédures administratives allégées sans risque de conflits |
| Régimes fiscaux distincts | Choisir entre impôt sur le revenu (par défaut en EURL) et impôt sur les sociétés (obligatoire en SARL) |
| Statut social du dirigeant | Déterminer votre régime social selon votre position : indépendant pour le gérant-associé unique ou assimilé-salarié selon les cas |
| Agilité décisionnelle et formalités | Comparer la liberté totale en EURL aux procédures formelles d'assemblées générales requises en SARL |
L'EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) et la SARL (Société à Responsabilité Limitée) partagent la même base juridique tout en se distinguant sur plusieurs aspects fondamentaux.
La différence principale réside dans le nombre d'associés : l'EURL est constituée d'un associé unique, qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, tandis que la SARL nécessite entre 2 et 100 associés.
Cette distinction influence directement le mode de prise de décisions et la gestion quotidienne.
Pour les deux structures, le capital social minimum s'élève à 1€, offrant une grande souplesse lors de la création de l'entreprise. La responsabilité des associés reste limitée au montant de leurs apports, constituant une protection essentielle du patrimoine personnel.
| Caractéristiques | EURL | SARL |
|---|---|---|
| Nombre d'associés | 1 seul | 2 à 100 |
| Capital minimum | 1€ | 1€ |
| Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
| Gérance | Personne physique | Personne physique |
Les entrepreneurs qui choisissent la création d'EURL avec l-expert-comptable.com par exemple bénéficient de plusieurs atouts significatifs comparativement à la SARL. L'équipe du site 100 Jours pour Entreprendre observe que la simplicité de gestion constitue l'avantage majeur de cette structure.
En EURL, la prise de décisions est considérablement facilitée puisque l'associé unique décide seul, sans risque de blocage ou de conflit entre associés.
L'absence d'assemblée générale allège les procédures administratives, permettant à l'entrepreneur de se concentrer sur son cœur d'activité.
La flexibilité fiscale représente un autre atout considérable. L'associé personne physique est soumis par défaut à l'impôt sur le revenu mais peut opter pour l'impôt sur les sociétés si cette option s'avère plus avantageuse.
Cette souplesse permet d'optimiser la fiscalité selon la situation personnelle et les performances de l'entreprise.
Voici les principaux avantages de l'EURL :
Néanmoins, l'EURL présente certains inconvénients à considérer sérieusement :
La fiscalité constitue un critère de choix crucial entre EURL et SARL. Chez 100 Jours pour Entreprendre, nous constatons que cet aspect influence souvent la décision finale des entrepreneurs.
Pour une EURL dont l'associé unique est une personne physique, le régime fiscal par défaut est l'impôt sur le revenu (IR).
Les bénéfices sont alors directement intégrés aux revenus personnels de l'associé, ce qui peut s'avérer avantageux en cas de déficit, puisqu'ils s'imputent sur les autres revenus du foyer fiscal.
À l'inverse, la SARL est automatiquement soumise à l'impôt sur les sociétés (IS). Ce régime distingue clairement la fiscalité de l'entreprise de celle des associés, avec une imposition des bénéfices au niveau de la société, puis une seconde imposition des dividendes distribués aux associés.
Concernant le régime social, la situation du gérant varie selon la structure et sa position :
En EURL, le gérant-associé unique relève du régime des indépendants (SSI), tandis qu'un gérant non associé bénéficie du statut d'assimilé-salarié.
En SARL, le gérant majoritaire (détenant plus de 50% des parts) dépend du régime des indépendants, alors que le gérant minoritaire ou égalitaire est assimilé-salarié.
La gestion quotidienne diffère considérablement entre ces deux structures juridiques. L'équipe du site 100 Jours pour Entreprendre considère cet aspect comme déterminant pour les entrepreneurs souhaitant préserver leur indépendance décisionnelle.
En EURL, l'associé unique prend seul toutes les décisions et les consigne simplement dans un registre. Cette autonomie complète élimine les discussions et négociations nécessaires dans une structure multi-associés.
Le dépôt des comptes annuels dans les six mois suivant la clôture vaut automatiquement approbation, simplifiant encore les formalités.
À l'opposé, la SARL impose des procédures plus formelles. Les décisions importantes requièrent la convocation d'une assemblée générale, avec communication préalable des informations, organisation de réunions, vote et rédaction de procès-verbaux.
Cette complexité administrative peut ralentir la prise de décisions, voire créer des situations de blocage si certains associés s'opposent aux orientations proposées.
La cession de parts sociales illustre parfaitement cette différence : en EURL, l'associé unique cède librement ses parts selon sa volonté, sans procédure d'agrément.
En SARL, toute cession nécessite de respecter une procédure d'agrément, souvent longue et complexe.
Pour les entrepreneurs privilégiant l'agilité et la réactivité, l'EURL présente donc un avantage considérable comparativement à la SARL.
Cette liberté de mouvement permet d'adapter rapidement l'entreprise aux évolutions du marché et aux opportunités sans devoir obtenir l'accord d'autres associés.